Qu’est-ce que le molnupiravir ? Retrouver notre dernier article « COVID-19 : LE MOLNUPIRAVIR & PAXLOVIDLA, LES PILULES ANTI-COVID »
Alors que la France en avait commandé 50 000 doses, la Haute Autorité de santé (HAS) a refusé d’accorder une autorisation d’accès précoce au molnupiravir, un traitement antiviral contre le Covid-19. Le ministère de la Santé a réagi vendredi soir en disant « prendre acte » de la décision de la HAS, et assure que sa commande était conditionnée à l’autorisation précoce de la HAS. « Les échanges avec l’Agence européenne des médicaments (EMA) continuent et une décision européenne concernant la demande d’autorisation de mise sur le marché est attendue début d’année 2022 », précise le communiqué du ministère.
Le traitement a pourtant été approuvé dans l’Union européenne pour une utilisation en urgence, avant son autorisation formelle de mise sur le marché. Il est également en cours de validation par les autorités sanitaires aux Etats-Unis.
La HAS considère notamment que le manque d’éfficacité du traitement (30 % de réduction des risques de progression vers la forme grave du Covid-19) « risquerait d’induire une perte de chance pour les patients, qui ne se verraient pas traités » par un autre médicament plus efficace.En conséquence, ce traitement qui devait être utilisé dès le mois de décembre ne sera pas utilisé dans l’Hexagone, malgré les espoirs qu’il avait suscités initialement.