Actualités de la pharmacieCovid-19Pass SanitaireVaccinVaccinationCovid-19 : Avoir un faux document, vrai bon plan ou fausse bonne idée ?

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Ça fraude en masse. D’après des sources du ministre de l’Intérieur, il y aurait en ce moment environ 110.000 faux pass sanitaires en circulation en France. 

Depuis plusieurs jours, de nombreux membres du personnel de santé ont remarqué que des malades entrant à l’hôpital mentaient sur leur prétendue vaccination. Une femme en est d’ailleurs morte : Une femme de 57 ans est décédée des suites du covid à l’hôpital de Garches (Hauts-de Seine) car, n’ayant pas détecté à temps la supercherie, les médecins n’ont pas pu administrer un traitement adapté.

« Si vous disposez d’un faux pass sanitaire, ou si vous faites croire que vous avez été vacciné, lorsque vous arrivez à l’hôpital, dites-le tout de suite ou que votre entourage le dise », a déclaré Olivier Véran « La prise en charge n’est pas la même, vous avez déjà pris un risque majeur en ne vous faisant pas vacciner, vous en prenez un pour vous même encore plus important si vous ne dites à vos soignants que vous n’êtes pas protégé », a-t-il ajouté.

En plus du risque pour la santé, les personnes ayant un faux pass sanitaire et qui désire maintenant se faire vacciner, vont être bloqué. 

« Les gens qui changent d’avis doivent être conscients que les médecins ne les dénonceront pas, nous suivons un code déontologique, un secret médical », tient à rassurer Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l’UFMLS (Syndicat de l’Union française pour une Médecine libre). Un autre médecin abonde : « Il n’y a pas de jugement, mon rôle ce n’est pas de faire la police. »

La priorité, pour le praticien, est donc de vacciner son patient. Une fois l’injection faite, il modifie son statut sur l’application Tous Anti Covid. « Enfin, il demande à l’Assurance maladie un engagement écrit qui stipule que le patient ne sera pas poursuivi, avant de signaler le changement de statut du patient. C’est une obligation syndicale à l’UFMLS », détaille Jérôme Marty.

De son côté, l’Assurance maladie, en collaboration avec la police, va alors tenter de remonter jusqu’au médecin qui aurait délivré le faux passe initial. Un délit passible de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende

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