Actualités de la pharmacieCompléments alimentaires : c’est la saison des compléments alimentaires. Faut-il faire attention ?

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Gélules, poudres et sirops : c’est la saison des compléments alimentaires, que nous prenons pour lutter contre les problèmes de fatigue, sommeil, rhume, transit… Des « pilules miracle » pour les uns, un effet placebo pour les autres, l’efficacité n’est pas toujours prouvée, selon « 60 millions de consommateurs ». Pire : certains produits très connus sont même à éviter, estime l’association.
Si certains produits se révèlent intéressants, d’autres, au contraire, sont « susceptibles d’engendrer certains troubles ou d’aggraver des pathologies ». GARE AUX DOSAGES EXCESSIFS ! 
Les grandes conclusions
1/Des résultats très aléatoires
« Aujourd’hui, peu de produits sur le marché disposent d’études scientifiques attestant de leur bien-fondé sur la santé. Les compléments vitalité par exemple, à base de vitamine C n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité dans le traitement du rhume ou de l’immunité. Quant à la spiruline à l’instar des micro-algues, souvent préconisées en cas de baisse de tonus ou pour la détoxification de l’organisme, elles peuvent paradoxalement être chargées en métaux lourds et donc susceptibles de nuire aux organes ».
2/Des compositions loin d’être vertueuses
« Si certains produits peuvent se révéler intéressants, notamment lors de périodes de fatigue, la prudence s’impose pour beaucoup d’entre eux. Ainsi, nous avons relevé la présence de nombreux additifs pouvant se révéler problématiques tel que le colorant rouge Allura suspecté d’accroître l’hyperactivité chez les enfants. Un certain nombre de produits étudiés contiennent également du dioxyde de titane (E 171) soupçonné d’être pro-inflammatoire et de nuire au système immunitaire ».
3/Des dangers méconnus
« La prise de compléments alimentaires n’est jamais anodine. Les risques de surdosage existent tout comme des effets secondaires : nausées, vertiges, palpitations… Certains produits peuvent également être contre-indiqués pour les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées, les sujets allergiques… Ils peuvent aussi interagir avec des traitements en cours comme ceux préconisés pour soigner le diabète, l’hypertension, les cancers… C’est le cas, entre autres, du pamplemousse ou de ses extraits de pépins, susceptibles d’inhiber l’effet de nombreux médicaments ».
4/Un manque d’information
« Même si les mentions obligatoires sont indiquées, les informations présentes sur les boîtes restent lacunaires. Ces produits, considérés comme des aliments, ne sont, en effet, pas soumis à une réglementation contraignante. Les notices ne sont pas obligatoires. Les risques de surdosages ou d’effets indésirables ne sont pas toujours tenus d’être notifiés ».
Workinpharma vous conseille de renseigner vos patients et de les avertir des différents risques, souvent trop méconnus, que peuvent provoquer les compléments alimentaires surtout lors de cette période automnale.

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