Il y a trois ans et demi, le Covid-19, maladie due au virus Sars-CoV-2, faisait son apparition en France. Et en cette rentrée 2023. Il a muté, évolué, varié, au point que l’on s’y perd vite à l’évocation des différents variants : alpha, bêta, gamma, delta, omicron… Où en sommes-nous ?
Omicron encore ultra-majoritaire : Dérivé du variant Omicron, Eris occasionnerait les mêmes symptômes (toux, fièvre, fatigue, mal de tête, fatigue…), mais serait potentiellement plus contagieux. ce sous-variant a été classé comme variant à suivre.On constate ainsi que la plupart des variants en circulation découlent d’Omicron, variant du Sars-Cov-2 apparu fin 2021 et majoritaire en France depuis quelque temps déjà.
Pirola, le variant qui émerge : Ce variant est un dérivé du variant BA 2, lui-même dérivé d’Omicron. Il a toutefois suscité l’inquiétude du fait de son grand nombre de mutations (plus de 30) sur la protéine Spike, qui constitue la porte d’entrée du virus dans nos cellules. S’il semble que Pirola occasionne les mêmes symptômes que le variant Omicron, il est encore trop tôt pour évaluer ses caractéristiques et son impact, notamment la survenue de formes graves.
Notons que la problématique épidémiologique ne cesse d’évoluer, du fait que la population ne se teste plus régulièrement, mais aussi du fait de l’émergence et du renforcement de l’immunité collective, à la fois via la vaccination, les rappels et les nouvelles ou multiples contaminations. En France, les autorités se veulent pour l’heure très rassurantes et excluent la mise en place de mesures sanitaires pour contrer une nouvelle vague épidémique.
Pour éviter la transmission du virus, notamment aux personnes les plus fragiles, le port du masque demeure toutefois conseillé en cas de symptômes et/ou dans les lieux publics très fréquentés (transports en commun).
Pot du masque, isolement… Face à l’émergence de nouveaux variants, Aurélien Rousseau invite les personnes contaminées à retrouver les «réflexes» de la pandémie. L’isolement en cas de test positif n’est toutefois plus obligatoire. La recommandation du ministre n’est d’ailleurs possible qu’avec les salariés pouvant exercer leur activité en télétravail, puisque les arrêts de travail ne sont plus systématiques. Un médecin peut toujours en délivrer en cas de symptômes empêchant de travailler, comme pour toute maladie.
Aurélien Rousseau a par ailleurs réaffirmé que la «priorité» du gouvernement était de protéger les personnes fragiles face au virus. Une campagne vaccinale de rappel doit débuter cet automne pour, notamment, les plus de 65 ans, les femmes enceintes ou encore les personnes immunodéprimées, sur le modèle de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière qui se tiendra en parallèle.
