Actualités de la pharmacieRéglementationTravailler en officineNouvelles dispositions pour les protections périodiques à partir du 1er avril

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La variété d’options pour les femmes pendant leurs règles, telles que tampons, serviettes, culottes menstruelles et coupes menstruelles, est de plus en plus vaste. Une femme utilise entre 6 000 et 13 000 produits de protection intime jetables au cours de sa vie. À partir du 1er avril 2024, un décret entrera en vigueur pour améliorer l’information sur la composition et les risques liés à l’utilisation des produits de protection intime féminine.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) explique que ces changements visent à accroître la transparence des produits et à informer les utilisatrices des risques potentiels. Actuellement, plus de 2,8 milliards de produits de protection intime, dont près de 2 millions de culottes menstruelles, sont vendus chaque année en France. Le détail de la composition vise à mieux prévenir le syndrome de choc toxique.

Quelles seront les informations obligatoires ?

Trois catégories d’informations seront désormais mentionnées sur les emballages. Tout d’abord, les fabricants devront obligatoirement indiquer la liste des composants, répondant aux normes européennes pour les produits textiles. Pour chaque composant, les détails des substances et des matériaux incorporés devront également être fournis.

Ensuite, le décret exige la présence d’informations sur les modalités et les précautions d’utilisation. Enfin, les possibles effets indésirables, tels que les irritations, les intolérances, les allergies et même des problèmes plus graves comme le syndrome de choc toxique menstruel, devront également être mentionnés sur l’emballage.

La DGCCRF souligne que ces informations doivent également figurer en cas de vente à distance ou de distribution à l’unité, par exemple via des distributeurs dans les toilettes ou lors de dons. Dans le cadre de sa mission de protection économique des consommateurs, la DGCCRF restera vigilante quant à la bonne application de ces directives sur l’étiquetage des produits concernés. Les consommateurs sont encouragés à signaler tout problème de consommation, notamment lié à l’information sur les produits de protection intime, sur le site ou l’application Signal Conso.

En résumé, à compter du 1er avril 2024, un décret entre en vigueur pour améliorer l’information sur la composition et les risques des produits de protection intime féminine, selon la DGCCRF datée du 8 mars 2024.

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