Actualités de la pharmacieL'actu de la semaineMédicamentsTravailler en officineVaccinationNouvelles directives de sécurité post-vaccination contre le papillomavirus pour les adolescents

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Suite à un incident tragique dans un collège, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a récemment mis à jour ses recommandations pour la vaccination contre le papillomavirus humain chez les adolescents. Désormais, les jeunes vaccinés doivent demeurer allongés ou assis par terre pendant les quinze minutes qui suivent l’injection, afin de minimiser les risques de malaise.

Les consignes actualisées de l’ANSM, consultables ici, mettent l’accent sur la nécessité de prendre des mesures simples pour éviter tout risque de blessure lié au potentiel effet indésirable du vaccin, à savoir le risque de malaise. Ainsi, l’agence recommande que les personnes vaccinées restent allongées sur des tapis de sol ou des couvertures, ou qu’elles s’assoient par terre adossées à un mur dans un espace dégagé. Cette précaution s’applique aussi bien aux vaccinations effectuées au collège qu’à l’officine ou chez d’autres professionnels de la santé tels que médecins, infirmiers ou sages-femmes. La vigilance pendant les 15 minutes suivant l’injection demeure une mesure essentielle, comme le souligne l’ANSM.

Cette mise à jour fait suite au décès d’un élève de 5e au collège Saint Dominique à Saint-Herblain près de Nantes, survenu fin octobre à la suite d’une chute grave. L’ANSM a confirmé que ce décès a été attribué à un malaise post-vaccinal. Auparavant, les consignes pour la vaccination au collège recommandaient uniquement une surveillance des élèves dans les 15 minutes suivant l’injection, sans préciser les conditions. Une note de l’agence régionale de santé (ARS) Île-de-France datant de juin suggérait que les élèves devaient être assis sur des chaises ou des fauteuils, avec l’instruction d’allonger ceux qui présentaient des signes de malaise.

L’ANSM souligne que les malaises post-vaccinaux, bien que peu fréquents et généralement résolutifs en peu de temps, peuvent être associés à des pertes de connaissance brèves et correspondent parfois à des réactions psychogènes à l’injection, pouvant s’accompagner de tremblements ou de raideurs.

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