Face à une recrudescence de la propagation du coronavirus en France (Augmentation de l’incidence des cas. +19% entre la semaine 27 et semaine 28. Source Santé publique France publiée le 17 juillet 2020.), l’État entend reprendre la main.
À l’occasion de son interview télévisée du 14 juillet, Emmanuel Macron a fait savoir qu’une instruction a été donnée au gouvernement pour qu’il rende obligatoire le port du masque dans tous les lieux clos et accueillant du public ; à partir du 1er août 2020, au regard de l’évolution de l’épidémie, le gouvernement a décidé de faire appliquer cette décision dès le 20 juillet.
« Il faut continuer d’appliquer les gestes barrières. J’ai demandé au gouvernement qu’on passe une étape et je souhaite que dans les prochaines semaines, on rende obligatoire le masque dans tous les lieux publics clos », a déclaré le chef de l’État.
En attendant, le président de la République a appelé la population à davantage de rigueur.
Un relâchement général des gestes barrières a été pointé du doigt, alors qu’une seconde vague de la pandémie pourrait bien se profiler plus rapidement que prévue selon certains spécialistes. Un débat est ouvert. Les propos des personnes opposées à ces mesures sont les suivants : « Ils n’en peuvent plus de porter un masque , vu que la moitié de ceux qui en portent le portent mal, ça ne sert pas à grand-chose, si déjà tout le monde se lavait correctement les mains, ce serait déjà un gros progrès ».
Pourquoi avoir décidé de rendre le masque obligatoire ?
Des signaux de reprise de l’épidémie de Covid-19 ont été signalés. Le ministre, Olivier Veran a déclaré ne plus vouloir confiner le pays. En effet, un nouveau confinement généralisé ne serait à son sens « ni possible, ni souhaitable », car il ne serait probablement pas accepté par la population et aurait des conséquences économiques et sociétales trop lourdes.
Comme nous pouvons le voir, le masque était déjà obligatoire dans plusieurs communes de Mayenne où la situation est particulièrement tendue, ou encore sur certains marchés du Finistère, la Bretagne étant elle aussi sous surveillance depuis plusieurs jours. Par ailleurs, on observe une recrudescence de la propagation du virus en Nouvelle-Aquitaine, Marseille, Paris…
Workinpharma vous rappelle que le port du masque a pour objectif la protection des autres. Il empêche la diffusion du virus et son efficacité sera renforcée par le bon comportement de tous.
Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour vos parents, vos proches fragiles chez qui le virus pourrait être mortel.
Selon Workinpharma, il ne s’agit plus de savoir si l’on est pour ou contre mais d’avoir une attitude civique. En tant que citoyens nous avons des droits mais aussi des obligations envers nos proches, nos voisins, notre nation ou le monde.
Il n’y a pourtant plus d’excuse sur le fait de ne pas pouvoir se procurer des masques !
En début de pandémie, de nombreuses plaintes liées à la pénurie de masque étaient constatées et justifiées ; désormais accessibles à tous, peu de gens en portent réellement.
Au même titre que nous devons aux autres de respecter les gestes barrières, il est fondamental de porter un masque lorsque l’on se trouve dans un lieu clos.
Le port du masque est désormais obligatoire dans les magasins de vente, les centres commerciaux, les administrations, les banques, les marchés couverts, les salles de réunions, de spectacles, les cinémas, les restaurants, les hôtels, les salles de jeux, les établissements d’enseignement, les centre de vacances, les bibliothèques, les lieux de culte, les établissements sportifs couverts, les musées, les gares et aéroports.
Le NON-Port d’une protection sera sanctionné d’une amende de 135 euros.
Pour information et à titre d’exemples, en Belgique l’amende s’élève à 250 euros, en Australie 122 euros et au Royaume-Uni 110 euros.
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