La campagne de vaccination contre la grippe a commencé le mardi 13 octobre 2020 dans toute la France. En période de pandémie de coronavirus, elle revêt un caractère encore plus important pour les personnes à risque, d’autant plus que si nous comparons les symptômes de la grippe saisonière et du coronavirus, nous constatons que ces derniers s’avèrent parfois similaires (fièvre, courbatures, fatigue…).
Les autorités sanitaires souhaitent « approcher les 75% de couverture » pour la vaccination contre la grippe chez les personnes pour qui elle est recommandée ; cet objectif correspond à celui défini par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les autorités sanitaires estiment qu’il existe un risque accru d’une « co-circulation du virus grippal et du virus Sars-CoV-2 cet hiver » ; en effet, il faut éviter un afflux de patients atteints d’une forme grave de la grippe en raison d’un système de santé déjà proche de la saturation.
Dans ces circonstances, une pénurie n’est pas à exclure…et le ministère souhaite anticiper « une demande accrue en vaccins cette année » en engageant « les personnes ne présentant pas de risque particulier de différer leur vaccination à début décembre ».
Selon Pierre-Olivier Variot pharmacien, « les officines qui se font livrer en une seule fois leur dotation de vaccins anti-grippaux ne risquent pas de manquer de doses vaccinales ; en revanche, celles qui ont choisi de se faire livrer en trois fois risquent d’être à court… Quoi qu’il en soit, j’accepterais toute demande de vaccination. Cela fait trop d’années que je me bats pour que les gens se vaccinent, je ne me vois pas leur dire non, d’autant plus qu’il y a une longue file d’attente devant la pharmacie pour obtenir ou réserver son vaccin contre la grippe ; nous avons vendu 7 à 8 fois plus de vaccins ce matin qu’il y a un an au premier jour de la campagne et j’ai pratiqué 40 vaccinations dans la matinée contre 5 l’année dernière. »
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