Actualités de la pharmacieJe m’informe sur les médicaments biosimilaires

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Workinpharma souhaite réagir à la volonté d’une partie de l’univers officinal qui souhaite le droit de substitution des Biomédicaments par des Biosimilaires par exemple.

Tout d’abord que dit l’ansm sur ce sujet :

« Un médicament biosimilaire est similaire à un médicament biologique de référence qui a été autorisé en Europe plus de 8 ans et dont le brevet est tombé dans le domaine public.

Les médicaments biologiques ou biomédicaments, sont obtenus par un procédé biotechnologique qui implique une source biologique (protéines, cellules…)

Les médicaments biosimilaires et les médicaments génériques ne sont pas comparables :

Les matières premières utilisées, les procédés de production, les modes d’action, les procédures d’autorisation de mise sur le marché sont différents.

… »

L’instauration du traitement

Le patient arrive en pharmacie avec son ordonnance sachant que les médicaments issus de la biotechnologie sont dans la plupart des cas sous forme injectable.

Le patient doit être formé à l’utilisation du dispositif approprié. Dans le cas d’une substitution, il devra être formé pour utiliser l’autre dispositif.

Comment cela s’effectue aujourd’hui :

Soit le patient a bénéficié d’une éducation thérapeutique au sein de l’établissement hospitalier,
soit le médecin a fait appel à un prestataire spécifique pour convenir d’un rdv avec le patient.

Ces formations sont spécifiques à chaque traitement, même au sein de la même classe car tous ne s’injectent pas de la même façon, avec le même matériel.

Premier constat :

Tout cela à un coût.

Partons du principe que ce sera le laboratoire qui prend à sa charge la formation ou l’information, le pharmacien substitue, il contacte le médecin, l’informe de son choix et programme une nouvelle éducation. Le médecin est d’accord, le pharmacien programme une formation.

Deuxième constat :

Pour l’illustrer, prenons l’exemple d’une hormone de croissance. La formation, dans la plupart des cas à une durée d’environ 1 heure 30 minutes et il faut environ 8 jours pour la programmer avec le laboratoire.

Que fait le patient en attendant ? sera-t-il satisfait de cette prise de position du pharmacien ?

Rappelons que le patient a été formé en amont pour la première prescription.

Tout cela peut générer de l’insatisfaction.

Chaque médicament, au sein de la classe n’a pas forcément les mêmes indications. Le pharmacien doit donc connaître la pathologie. Les spécificités de chaque pathologie ne sont pas spécifiées sur l’ordonnance.

Troisième constat :

L’ambition de réaliser des économies de santé est à considérer et primordiale.
Toutefois ce qui est au cœur des préoccupations des professionnels de santé reste le patient.
Gardons à l’esprit que les patients concernés par la prise de médicaments issus de la biotechnologie, voire biosimilaires soufrent de pathologies chroniques. Le traitement est alors dans la plupart des cas quotidien et soignent des pathologies que l’on peut considérer comme invalidantes et atteignant la qualité vie.
Il convient de considérer ces paramètres pour offrir aux patients des solutions faciles et qualitatives .

Si la substitution doit se faire , il nous semble donc important de travailler en coordination avec les médecins, les infirmières d’éducation thérapeutique et les firmes pharmaceutiques pour proposer un maillage, et un circuit clair qui apportera de la valeur ajoutée aux patients .

Lire l’article : https://www.medelli.fr/je-minforme-sur-les-medicaments-biosimilaires/

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