Trop de sucres, de colorants, d’additifs et de gélatine… Les Français veulent mieux manger et la consommation de friandises s’en ressent.
Ces dernières années, le sugar bashing (la lutte contre la surconsommation de sucre) a terni l’image du sucre raffiné et a gagné l’esprit du consommateur qui associe immédiatement la consommation de sucre au diabète de type 2. De ce fait, la réduction de la teneur en sucre des produits alimentaires ne suffit plus pour satisfaire les exigences d’un consommateur méfiant.
La production de bonbons a donc diminué de 1 % en 2018 et de 11 % ces cinq dernières années, passant de 163 millions de tonnes à 145 millions entre 2014 et 2018. C’est ce qui ressortait des prévisions de l’Institut Xerfi parues en février.
La chute de la production est donc aussi le symptôme d’une consommation en berne sur le marché national. Côté distribution, cela se traduit par une réduction de 2,8 % des ventes en grandes et moyennes surfaces.
Cette mue s’est traduite par une charte de déontologie signée en juin 2018 par Les confiseurs de France. Elle vise à apporter plus de transparence sur l’étiquette et à poursuivre le travail en matière de publicité, en particulier à destination des enfants, pour lutter contre l’obésité.
Ce changement se traduit également par une envie du consommateur d’un retour de la tradition et d’un goût des consommateurs pour la confiserie d’antan. Alors que les chewing-gums ont enregistré une baisse des ventes de 5,2 % en volume en 2018 en GMS, les spécialités comme les nougats, fruits confits et calissons ont progressé de 4,8 %.
En effet, des milliers d’enfants en France s’apprêtent à réclamer quelques sucreries à leurs voisins pour Halloween. Pourtant, cette tradition indissociable de cette soirée de fêtes ne serait pas sans danger pour la santé. En effet, selon une récente enquête, le colorant E150D, classé comme cancérogène possible.
Workinpharma vous recommande donc de manger des bonbons mais avec modération !
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