Actualités de la pharmacieTravailler en officineCritiques sur la posologie des médicaments : Mise en lumière par la revue médicale Prescrire

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La revue médicale indépendante Prescrire attire l’attention sur les lacunes de divers médicaments, mettant en évidence des problèmes courants liés à la posologie, tels que la difficulté à diviser les comprimés ou à mesurer précisément les sirops.

Les difficultés associées à une administration précise des médicaments sont fréquentes, allant des comprimés difficiles à fractionner aux dosages complexes. Dans son dernier numéro, Prescrire souligne les défauts de plusieurs médicaments, mettant en avant l’importance de la forme et de l’emballage des médicaments pour leur efficacité et leur sécurité.

Un exemple fréquemment cité concerne les cuillères à sirop souvent fournies avec des flacons qui ne permettent pas un dosage précis. Chaque année, Prescrire publie un classement sur l’emballage des médicaments, décernant 39 cartons rouges et seulement 2 « palmes » de reconnaissance pour l’année 2023.

La question se pose alors : un carton rouge équivaut-il à un danger réel ? Selon Florence Chapelle, responsable de la rédaction de la revue médicale, la réponse est affirmative.

Certains risques signalés incluent des bouchons de flacons faciles à ouvrir par des enfants, entraînant des risques d’intoxication. Un autre problème souligné est la lisibilité réduite des informations sur la molécule contenue dans le médicament, notamment dans le cas d’un produit contre le rhume contenant de la pseudo-éphédrine, désormais déconseillé par les autorités sanitaires.

D’autres préoccupations englobent l’absence du logo d’alerte pour les femmes enceintes sur une boîte de traitement des troubles de l’attention, pouvant entraîner des malformations cardiaques en début de grossesse.

En contrepartie, Prescrire accorde des récompenses, dont une soulignant les progrès d’un spray nasal destiné aux patients atteints de cancer. Ce dispositif, contenant du fentanyl, intègre un système électronique limitant les pulvérisations, évitant ainsi les surdosages potentiellement graves, voire mortels. Ces avancées visent à renforcer la sécurité des patients, en particulier ceux dont le niveau de douleur peut compromettre leur capacité à éviter les excès.

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