La cigarette électronique comme vous le savez, est un dispositif électromécanique ou électronique générant un aérosol destiné à être inhalé. Elle produit une « vapeur » ou « fumée artificielle » ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac. Cette vapeur peut être aromatisée — arôme de tabacs blonds, bruns, de fruits, de bonbons, etc. — et contenir ou non de la nicotine.
Workinpharma vous incite à continuer la démarche qui s’inscrit dans vos compétences afin de susciter l’arrêt de la cigarette auprès de vos patients, car vous êtes face à un nouveau fléau : la cigarette électronique….
Selon l’article que vous pouvez retrouver ci-après, vapoter est associé à un risque considérablement augmenté de faire une crise cardiaque, une dépression ou une maladie coronarienne par rapport aux non fumeurs, d’après une nouvelle étude. Pour autant, c’est le moyen le plus efficace pour se sevrer de la cigarette.
La cigarette électronique n’est pas reconnue officiellement comme une méthode d’arrêt de la cigarette. Pourtant, de nombreux médecins estiment qu’elle facilite le sevrage tabagique.
Même si le vapotage pourrait bien être lui-même nocif, les experts s’accordent à lui attribuer un risque toujours bien inférieur aux cigarettes classiques seulement si le fumeur applique correctement certaines conditions.
La condition principale au sevrage tabagique est – logiquement – d’être vapoteur exclusif, donc de ne pas concilier vaporette et cigarette, cependant un grand nombre de fumeur n’applique déjà pas cette condition.
La nicotine dans le tabac comme dans la cigarette électronique peut accélérer le rythme cardiaque et augmenter la pression artérielle. Aujourd’hui, les risques associés à l’utilisation régulière et prolongée d’une cigarette électronique sont encore mal connus.
Workinpharma encourage donc les professionnels de l’officine à alerter les patients sur le manque de connaissances et de recul que l’on a sur la cigarette électronique. Il faut donc que toute l’équipe officinale continue de mettre en avant les solutions présentes pour permettre aux fumeurs d’arrêter. En effet, la cigarette électronique n’est pas une solution mais une alternative.
Il existe de nombreuses manières afin d’arrêter de fumer :
- Les substituts nicotiniques, ce sont des médicaments à base de nicotine vendus en pharmacie sans ordonnance. Leur efficacité dans le traitement de la dépendance physique est largement démontrée par les études scientifiques. Il en existe de plusieurs formes : timbres (patchs) de différents dosages, gommes à mâcher, pastilles à laisser fondre ou à sucer, inhalateur.
- De plus, L’Assurance Maladie vous accompagne dans l’arrêt du tabac. Elle rembourse, sur prescription, les substituts nicotiniques. Depuis le 1er janvier 2019, les substituts nicotiniques sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie. Votre mutuelle vous propose peut-être des options de prise en charge.
- Outre les classiques substituts nicotiniques, il y a un médicament dont le nom revient souvent quand il est question d’arrêter de fumer, il s’agit du Champix. Le médicament a subi des hauts, des bas et des débats, passant du statut de médicament remboursé à non remboursé, puis de nouveau remboursé à hauteur de 65%.
- En plus des substituts nicotiniques, il est possible de combiner des méthodes naturelles : L’hypnothérapie (seules quelques séances suffisent pour une efficacité de 50 % à 6 mois). L’acupuncture qui doit être combinée à une bonne motivation. Et L’homéopathie qui peut donner un coup de pouce
- Arrêter de fumer en groupe : saisissez l’opportunité avec #MoisSansTabac. Contactez Tabac info service, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement téléphonique (ligne téléphonique 3989). Le site internet permet également aux internautes d’accéder à un suivi personnalisé dans leur démarche d’arrêt. Vous pouvez également bénéficier d’un coaching 100 % personnalisé en téléchargeant l’application Tabac info service.
Soyez donc présent pour aider vos patients à trouver les méthodes les plus adaptées à leurs besoins pour arrêter de fumer…