Candida auris est une espèce de levures, identifiée pour la première fois en 2009 à partir d’une souche isolée de l’oreille externe chez une patiente japonaise.
Candida auris peut être responsable de candiose (une candidose est une infection fongique), qui est souvent acquis dans les hôpitaux par les patients immunodéprimés. Il est capable de provoquer une candidose invasive en infectant la circulation sanguine, le système nerveux central et les organes internes. Il est considéré comme pathogène émergent car une nette augmentation du nombre d’infections de Candida auris dans une dizaine de pays de cinq continents a été observée pendant ces dernières années.
Son traitement est compliqué car il est difficile de l’identifier et il est facilement confondu avec d’autres maladies.
De plus, Candida auris est souvent multi-résistant aux antifongiques communs.
Le candida Auris est-il la prochaine menace sanitaire mondiale ?
En effet, ce champignon résistant aux antibiotiques qui vient encore de faire un mort aux Etats-Unis est mis en lumière. La sonnette d’alarme est tirée car le germe n’en n’est pas à sa première victime, loin de là…
Les symptômes sont communs à d’autres maux : fièvre, courbatures et fatigue, mais ils peuvent s’avérer fatales pour les personnes qui sont déjà en mauvaise santé, chez les immunodéprimés.
Comment s’en débarrasser ?
Aucun médicament existant ne peut l’éliminer pour l’instant.
Le candida Auris s’inscrit dans la lignée des germes résistants aux antibiotiques et aux antifongiques déjà existants.
Cependant, aucun cas de Candida Auris n’a était déclaré en France. L’enjeu est donc d’opter pour des mesures d’hygiène efficaces pour limiter sa diffusion en cas d’émergence de cette maladie en France.
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