Alors que les pharmaciens sont encore divisés sur la question de la vaccination, celle-ci est dorénavant adoptée sur l’ensemble du territoire.
Workinpharma n’a d’ailleurs pas observé de discussions constructives autour de ce thème.
Hier encore, nous rencontrions des pharmaciens qui ne souhaitaient pas mettre en place la vaccination afin de ne pas froisser les professionnels de santé de leur zone d’activités. Il sera très facile pour le gouvernement de dire ensuite qu’ils ont fait leurs choix… mais l’ont-ils réellement ?
La substitution des médicaments « dits » hybrides Workinpharma a pu constater dans un passé encore récent et à plusieurs reprises, des tensions entre médecins et pharmaciens sur le thème de la substitution. La question reviendra, nous le pensons, lorsque le pharmacien appliquera ce droit qui lui est donné alors que la formule sera différente. L’autre possibilité est qu’il n’ose jamais utiliser ce droit et dans ce cas, l’article devient inutile. Le point positif que nous retirons de ceci est que si c’est un échec, cela freinera peut-être la volonté chez certains politiques de donner le droit de substitution pour les médicaments issus de la biotechnologie.
Le risque d’un TFR généralisé
Les laboratoires de princeps ont pris l’habitude de baisser le prix de leurs médicaments lorsqu’ils tombent dans le domaine public et d’accélérer ce principe lorsqu’un TFR est appliqué.
N’oublions pas qu’un TFR est appliqué lorsque le niveau de substitution objectivé n’est pas atteint. Comment les pharmaciens expliqueront-ils à leurs patients la nécessité de délivrer un générique lorsque celui-ci sera au prix du princeps ? Croyons-nous sérieusement que les laboratoires de princeps vont se laisser déshabiller si facilement ?
Workinpharma pense que ce PLFSS n’a pas fini de faire parler car il existe un vrai risque de dresser les différents acteurs les uns contre les autres… à suivre donc.