Alors que le printemps tarde à s’installer avec des jours nuageux et pluvieux en vue, le réveil hâtif de la végétation sous l’influence d’une douceur persistante depuis le début de l’année favorise une augmentation des risques liés au pollen. Ce sont principalement les bouleaux qui suscitent l’inquiétude chez les personnes les plus sensibles, étant parmi les pollens les plus allergisants, promettant ainsi une augmentation du risque allergique dans les semaines à venir.
À l’approche du printemps (20 mars), cette période exceptionnellement douce que nous traversons depuis plusieurs semaines favorise la floraison précoce des bouleaux et la dispersion de leurs pollens allergènes.
Bien que le passage de perturbations soit bénéfique pour limiter les risques allergiques, les journées ensoleillées qui alternent avec celles-ci pourraient accroître ces risques. Par exemple, mardi s’annonce comme la journée la plus ensoleillée de la semaine, ce qui pourrait également en faire la pire en termes d’allergies, avec une poussée anticyclonique. Cependant, une dégradation rapide du temps est prévue par l’ouest et le sud, avec des pluies parfois soutenues près de la Méditerranée mercredi et jeudi, permettant potentiellement de réduire la présence de pollens dans l’air. Il est donc recommandé de rester vigilant et de garder ses traitements à portée de main pour faire face à toute poussée allergique.
Dans les prochains jours, voici ce qui est à prévoir :
- Pollens de bouleau : Les premiers sont attendus vers le 23 mars dans une grande partie du pays, principalement au nord d’une ligne Bordeaux-Grenoble, et pourraient rapidement devenir gênants. La fin de mars et le début avril seront des périodes à risque, surtout si les conditions météorologiques deviennent favorables à leur dispersion (températures douces, absence de précipitations et légère brise).
- Pollens de frêne : Leur concentration augmente actuellement dans de nombreux départements, entraînant un risque d’allergie allant de faible à moyen localement.
- Pollens de peuplier, charme, saule, aulne, frêne, cyprès : Le mélange de ces pollens pourrait entraîner un risque d’allergie modéré dans plusieurs départements, en particulier lors des journées printanières.
- Pollens de Cupressacées (cyprès…) : Dans le sud, bien que leur présence diminue, le risque d’allergie reste élevé.
- Pollens de pariétaire (Urticacées) : Ils restent présents autour de la Méditerranée, avec un risque modéré dans le Var et faible dans les départements avoisinants.
- Pollens de platane : Leur arrivée prochaine en Méditerranée présente un risque d’allergie faible. Ils devraient bientôt être présents dans la plupart des grandes villes françaises où ces arbres ont été largement plantés par le passé.
- Pollens de graminées : Leur présence augmente dans le sud et sur la façade ouest, avec un risque d’allergie pour le moment faible.
Les pins commencent également à libérer leur pollen, mais il n’est pas allergisant.
Pour trouver un répit dans les jours à venir, seules les averses pourront offrir un soulagement temporaire. Il est conseillé de suivre ces recommandations :
- Rincer les cheveux le soir et aérer au moins 10 minutes par jour avant le lever et après le coucher du soleil.
- Éviter les activités sportives en extérieur qui entraînent une exposition excessive aux pollens.
- Être vigilant à la pollution atmosphérique, qui peut aggraver les allergies aux pollens dans certaines grandes villes.
Vous pouvez consulter les prévisions polliniques sur notre site et nos applications, dans la section santé en bas des pages de prévisions météorologiques de votre ville. Vous pouvez également trouver des informations sur les allergies sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) : www.pollens.fr
Ce bulletin est mis à jour chaque vendredi.