Toutes les personnes qui travaillent pour un laboratoire ou qui ont travaillé pour un laboratoire dit « éthique » vous le diront : toutes les présentations, les argumentaires, tous les sites produits ou partagés par nos chers laboratoires parlent de l’orientation patients et de leur ADN. « Les patients au centre de nos préoccupations » mais dans les faits cela reste très discutable. En effet comment peut-on continuer à essayer de nous faire croire que si un médicament manque le laboratoire n’est pas responsable ? Lorsqu’une rupture a pour origine une raison sanitaire, nous sommes informés : La fabrication du Valsartan, rencontre quelques soucis actuellement et tous les pharmaciens et préparateurs peuvent dans les grandes lignes se prévaloir de savoir que ce n’est pas stratégique de la part des laboratoires. Dans la plupart des autres cas, comment peut-on accepter que les laboratoires qui ont profité de notre système et qui parfois en profitent encore largement ne soient pas sanctionnés.
Workinpharma accuse les laboratoires de privilégier les pays ou marchés dans lesquels le business est plus juteux ou moins pénalisant* dans les cas ou la demande excède les stocks.
Aussi Workinpharma propose que l’état qui est aussi le garant, le représentant du peuple français instaure un système qui sanctionne les laboratoires qui pour raisons d’ordre stratégique financier choisissent de livrer d’autres pays au mépris de la France qui a très largement contribué à l’enrichissement de ces mêmes laboratoires.
Il faut bien être conscient qu’un médicament ne tombe pas en rupture parce qu’il est victime de son succès. Il tombe en rupture dans bien des cas parce que le laboratoire concerné régule pour des raisons économiques ses stocks et son outil de production.
Pendant ce temps les médecins changent leurs prescriptions et les pharmaciens cherchent des solutions pour soigner des patients qui ne comprennent pas, qui s’inquiètent ou qui souffrent sans que ces mêmes laboratoires ne soient sanctionnés.
Aussi Workinpharma demande à l’état de mettre en place des solutions de contrôle et de sanctions afin que ces laboratoires soient dans l’obligation financière de fournir ce qu’ils se sont évertués à nous vendre, car le cœur du problème est bien l’argent. Aussi touchons au porte-monnaie des laboratoires et les ruptures diminueront.
Workinpharma accuse l’ensemble l’ensemble des acteurs de ne faire preuve de sévérité envers ces laboratoires et demande aux médecins, pharmaciens, conseils de l’ordre et à l’état de revenir par les actes à l’essence même de la médecine, à savoir tout mettre en œuvre pour la santé du patient.
* certains marchés passés entre les laboratoires et leurs clients comprennent contractuellement des pénalités fortes en cas de rupture.