En 2017 en France, plus de 500 décès par surdose, dont 80% en lien avec les opioïdes, auraient pu être évités si l’antidote était plus accessible.
Ce qui permettrait de sauver des vies, c’est un « antidote » à base de naloxone. Celui-ci stoppe en urgence les surdoses d’opioïdes médicamenteux ou illicites. La naloxone est un composé polycyclique complexe et le principal antagoniste des récepteurs de la morphine. Dans les cas d’intoxication aiguë aux morphiniques (notamment surdose), la naloxone est administrée afin de déplacer la morphine de ses sites récepteurs et d’arrêter son action. Pourtant, il reste peu accessible en France.
Les « antidotes » existants
Des kits d’antidote prêts à l’emploi pour stopper l’overdose en attendant l’arrivée des secours sont actuellement commercialisés en France.
Il existe :
- une forme injectable en intramusculaire, le Prenoxad depuis mai 2019.
- Un spray nasal, le Nalscue (35 € environ) depuis 2018.
Cependant ce dernier, non remboursé faute d’accord avec les pouvoirs publics, se trouve seulement dans les hôpitaux et des centres d’accueil et de soins spécialisés dans les addictions.
Cependant, il en existe le Prenoxad (23 €) avec ou sans ordonnance, disponible en pharmacie mais il n’est remboursé à 65% que sur prescription.
Présent que dans une pharmacie sur 40
2 millions de Français recourent chaque année à une ordonnance remboursée d’un opioïde. Le tramadol, un médicament contre la douleur, « est au premier plan en termes d’overdose et de décès par overdose« .
Workinpharma vous conseille de vous renseigner sur ces médicaments qui peuvent être vendu en pharmacie et de prévenir vos patients des risques des opioïdes et de parler de cet « antidote ».
La prise de médicaments s’est aujourd’hui banalisée et ces risques sont trop souvent sous-estimés. Il vaut mieux prévenir que guérir !