Nez qui coule, salve d’éternuements, yeux larmoyants, gorge irritée… Les signes de l’allergie au pollen sont nombreux et sont responsables de rhinite ou rhume des foins, de conjonctivite… Un total de 70 départements sont désormais classés en rouge pour risque d’allergie aux pollens.
Allergie aux graminées, au bouleau, à l’ambroisie, au noisetier, au platane, au charme, au cyprès… L’allergie au pollen touche environ 20 % de la population d’après l’Institut Pasteur de Lille. Et ce n’est pas près de s’arrêter si l’on en croit le Réseau national de surveillance aérobiologique.
Dans sa dernière actualisation de sa carte des pollens en France, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) alerte sur la prévalence et la forte circulation des pollens de graminées sur le territoire. A l’heure actuelle, 70 départements métropolitains sont classés rouge, c’est-à-dire à risque d’allergie élevé, avec une expansion qui se poursuit vers le nord du pays. Les 26 départements restant sont placés en jaune, soit un « impact sanitaire prévisionnel moyen. »
Comment soulager l’allergie aux graminées ?
Le traitement de l’allergie aux pollens de graminées consiste en tout premier lieu à faire son possible pour éviter d’être en contact avec l’allergène (situation difficile avec l’allergie aux pollens de graminées). De nombreux conseils peuvent permettre de diminuer ces contacts et de mieux vivre avec les pollens. En outre, on traite les symptômes d’une allergie aux pollens de graminées avec :
- des médicaments antihistaminiques ;
- Les traitements locaux peuvent s’appliquer dans le nez, les yeux ou les bronches.
Prévention : comment diminuer son exposition aux graminées ?
Quelques conseils utiles peuvent permettre de limiter l’allergie aux graminées. Il faut faire en sorte d’éviter l’allergène. S’il n’est pas possible de rester cloîtré chez soi, il est en revanche préférable de ne pas ouvrir les fenêtres lorsqu’il y a du vent (qui transporte le pollen). Même chose en voiture lorsqu’on circule en campagne.