Cet article pointe du doigt le retard de la France dans la mise en place de la sérialisation. C’est pour Workinpharma l’occasion de faire un état des lieux sur le sujet.
L’Europe a souhaité, à juste titre, lutter contre le traffic de médicaments. L’OMS, dans un rapport publié fin novembre 2017, estimait qu’au moins 1 médicament sur 10 était contrefait dans les pays en développement.
Moins prosaïque, EUIPO (office européen pour la propriété intellectuelle ) affirmait que les médicaments de contrefaçon coutaient 10 MDS € au secteur pharmaceutique en Europe.
Cependant, la chaine pharmaceutique en France est suffisamment controlée pour qu’aucune contrefaçon n’ait été retrouvée dans les officines. Et c’est plutôt les achats de médicaments sur internet qui constituent un vrai risque de contrefaçon…et la sérialisation n’y changera malheureusement rien.
Cette contrainte supplémentaire, qui partait pourtant d’un bon sentiment, pèse, une fois de plus, sur les officines et les grossistes-répartiteurs qui, compte-tenu de la baisse de leur marge, ont de moins en moins de moyens pour mettre en oeuvre toutes les directives qui leur sont imposées.
La sécurité a un prix, faut-il encore que nous puissions le payer.