Les propos alarmants d’un ancien directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) relancent le débat.
La grippe aviaire refait surface dans l’actualité, suscitant des inquiétudes croissantes aux États-Unis et ailleurs. Des cas humains ont été signalés suite à des contacts avec des vaches laitières infectées, poussant l’Union européenne à commander des vaccins préventifs pour contrer une éventuelle transmission interhumaine.
Selon nos confrères de The Independent, Robert Redfield, ancien directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a récemment fait des déclarations alarmantes. Lors d’une interview avec NewsNation le 14 juin 2024, il a affirmé que la prochaine pandémie pourrait être due à la grippe aviaire, soulignant que ce n’est pas une question de « si », mais de « quand ». Redfield a précisé que le taux de mortalité de cette potentielle pandémie pourrait être bien plus élevé que celui du Covid-19, atteignant entre 25 % et 50 %, faisant passer cette dernière pour une simple “grippette”.
Actuellement, aucune transmission interhumaine n’a été confirmée. Cependant, Redfield a expliqué qu’il suffirait de cinq mutations d’acides aminés pour que le virus puisse se transmettre d’homme à homme. Il a ajouté que ces mutations pourraient survenir naturellement ou être reproduites en laboratoire, une situation déjà démontrée en 2012 et publiquement documentée, ce qui pourrait transformer le virus en une arme biologique potentielle.
Les préoccupations sont d’autant plus grandes aux États-Unis où les élevages de vaches et de porcs, souvent en contact, augmentent le risque de transmission. Ces déclarations de Robert Redfield mettent en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’une préparation mondiale face à une menace qui, bien que potentielle, pourrait avoir des conséquences dévastatrices.
Restons informés et préparés, car la vigilance est notre meilleure défense contre une telle éventualité.