L’obligation vaccinale contre le covid-19 est entrée en vigueur, ce mercredi 15 septembre, pour 2,7 millions de professionnels : hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers.
Cependant, une minorité n’a toujours pas reçu de première dose. Ceux qui ne peuvent justifier d’une première injection, d’une contre-indication vaccinale ou d’une contamination récente « ne peuvent plus exercer leur activité ». Ce qui se traduit par la suspension immédiate de travail, sans rénumération.
Combien seront-ils dans ce cas ?
D’après Santé publique France, qui se base sur des échantillons de l’Assurance maladie, 88% des soignants ont au moins une dose. Il y aurait donc peut-être 1 à 2% de suspensions.
Cette obligation, certains concernés ont décidé de ne pas subir: ils ont fait le choix d’arrêter leur carrière ou encore de changer complètement de métier afin d’éviter de se faire vacciner.
Le ministre de la Santé Olivier Véran prévenu : « Le refus de se vacciner ne donnera lieu à aucun arrêt maladie ». Il promet « des contrôles systématiques ».
Par ailleurs, côté employeur, « la méconnaissance de l’interdiction d’exercer en cas de non-respect de l’obligation vaccinale » sera également sanctionnée d’une amende forfaitaire en principe de 135€. Les sanctions peuvent aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et 3750€ d’amende en cas de verbalisations multiples (à partir de trois en 30 jours).
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