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Antihistaminique oral ou local : Quel choix pour le rhume des foins ? - Workinpharma

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Antihistaminique oral ou local : Quel choix pour le rhume des foins ?

Lorsque la saison des pollens envahit l’air, il est crucial de savoir comment traiter rapidement les symptômes gênants de l’allergie saisonnière, communément appelée rhume des foins. Face à une panoplie d’antihistaminiques disponibles, se pose la question : faut-il privilégier un traitement oral ou local ? Examinons leurs actions pour éclairer ce choix.

Le rhume des foins, ou rhinite allergique saisonnière, affecte environ un tiers de la population française. Les symptômes caractéristiques incluent éternuements répétés, démangeaisons, écoulement nasal, et yeux larmoyants, déclenchés par l’inhalation de pollens d’arbres, de graminées ou d’herbes.

L’histamine, responsable des réactions allergiques

L’origine de ces symptômes réside dans une réaction excessive du système immunitaire, entraînant une libération abondante d’histamine, la substance clé des réactions allergiques. Cette histamine est également responsable des irritations cutanées, telles que les urticaires, provoquées par le contact avec divers végétaux ou animaux.

Traitements locaux : une option pour les symptômes modérés

Les traitements locaux, contenant des antihistaminiques ou du cromoglycate de sodium, sont adaptés pour des symptômes modérés. Bien tolérés, ils peuvent être utilisés en prévention pendant la période de pollinisation pour prévenir l’aggravation des allergies.

En cas de symptômes persistants ou sévères, les corticoïdes locaux offrent une alternative efficace, à utiliser sur une courte période pour éviter les effets indésirables.

Pour soulager les démangeaisons de l’urticaire, des crèmes ou gels antihistaminiques sont recommandés. Certains contiennent également des anesthésiques locaux ou des corticoïdes pour un soulagement plus efficace.

Traitements par voie orale : renforcement de l’action locale

Les antihistaminiques par voie orale peuvent être associés aux traitements locaux dès l’apparition des symptômes pour renforcer leur efficacité. Les molécules peu sédatives sont préférées pour éviter la somnolence et les effets indésirables.

Les antihistaminiques de deuxième génération, tels que la cétirizine, la loratadine et la fexofénadine, sont des options populaires en automédication. Leur usage est limité à une durée de sept jours chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans. En cas de persistance des symptômes, une consultation médicale est recommandée.

Points clés à connaître sur les antihistaminiques

Les antihistaminiques sont efficaces contre le rhume des foins et l’urticaire, mais leur utilisation doit être judicieuse. Les formulations de deuxième génération sont plus sûres et offrent moins d’effets secondaires que celles de première génération.

Ils ne conviennent pas pour traiter un choc anaphylactique et ne doivent pas remplacer l’adrénaline dans cette situation.

La plupart des antihistaminiques peuvent être utilisés en toute sécurité pendant la grossesse et l’allaitement, sans risque pour le fœtus ou le nourrisson.

En résumé, le choix entre un antihistaminique oral ou local dépend de la sévérité des symptômes et des préférences individuelles, mais une approche combinée peut offrir un soulagement efficace contre le rhume des foins et les allergies saisonnières.

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