Mais où est donc passé le consentement du patient ?
Deux événements récents font craindre des utilisations problématiques des données des patients, ainsi que le non-respect du secret médical.
Il y a l’utilisation des données des personnes hospitalisées sans leur consentement en psychiatrie, en les croisant avec celles dédiées à la prévention et à la lutte contre la radicalisation à caractère terroriste. Et le système d’information pour le suivi des victimes, permettant de recenser les données des personnes débarquant dans les services hospitaliers d’urgence dans la foulée des manifestations.
On nous disait qu’en matière de big data en santé, tout devait reposer sur le consentement du patient. Ce n’est pas ce qui se dessine…
Lire l’article : https://www.liberation.fr/france/2019/05/13/fichiers-en-sante-mais-ou-est-donc-passe-le-consentement-du-patient_1726639
Vaccination antigrippale autorisée en pharmacie dès octobre 2019
Après expérimentation, les pharmaciens de l’ensemble du territoire national ont obtenu l’autorisation de pratiquer la vaccination contre la grippe saisonnière dans leurs officines.
Cette généralisation de la vaccination entre en vigueur dès la campagne antigrippale 2019-2020.
Toutes les personnes majeures éligibles à la vaccination contre la grippe saisonnière peuvent se faire vacciner sans prescription médicale préalable et maintenant dans votre pharmacie.
L’objectif principal de cette généralisation est de simplifier le parcours de soins et de renforcer la couverture vaccinale.
Lire l’article : https://demarchesadministratives.fr/demarches/vaccination-antigrippale-autorisee-en-pharmacie-des-octobre-2019
Plus de 1000 substances allergisantes dans les vêtements à l’origine d’allergies cutanées
L’Anses (Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale) et le Keml (l’Agence suédoise des produits chimiques) ont récemment souligné la présence de plus de mille substances allergisantes dans les vêtements en cause dans nombre d’allergies cutanées. Ils proposent aujourd’hui une restriction conséquente de ces susbtances.
Il est dès lors plus aisé de comprendre que, chaque année, entre 40 000 et 180 000 Européens développent des allergies aux substances chimiques présentes dans certains vêtements.
Comment l’e-santé peut nous sauver de nos addictions
Un rapport remis à la Mission interministérielle de lutte contre les drogues, et que nous dévoilons, montre comment le numérique peut être la solution pour prendre en charge les patients «accros».
Aujourd’hui, la France fait partie des pays qui subissent le plus important dommage causé par les addictions, responsables de 120 000 morts par an. Cinq millions de Français consomment tous les jours de l’alcool, première cause d’hospitalisation, 13 millions du tabac, 700 000 du cannabis. Sans compter les autres drogues, les nouvelles dépendances liées aux jeux vidéo, à la pornographie, aux réseaux sociaux. Triste paradoxe, seules 20 % de ces personnes sont prises en charge.
90 % des Français qui ont un smartphone ne s’en séparent jamais à plus d’1m50. Grâce à ce petit écran, les personnes addicts pourront évaluer leur niveau de dépendance sur les applis, obtenir un suivi, avec un psychologue en ligne, accéder à des forums d’entre-aide, démarrer une consultation par vidéo, partager leur dossier médical avec les spécialistes.
Lire l’article : http://www.leparisien.fr/societe/sante/comment-la-e-sante-peut-nous-sauver-de-nos-addictions-13-05-2019-8071320.php