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Vigilance renforcée face au chikungunya dans le sud de la France - Workinpharma
 

Vigilance renforcée face au chikungunya dans le sud de la France

Depuis cet été, plusieurs foyers de transmission du chikungunya ont été identifiés dans les départements des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône et du Var. Le ministère de la Santé appelle à une vigilance accrue, notamment chez les professionnels de santé, mais aussi auprès de la population qui peut jouer un rôle important dans la prévention.

Le chikungunya est une maladie virale transmise par le moustique tigre, désormais bien installé dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les conditions climatiques actuelles et la présence de nombreuses personnes ayant voyagé récemment dans des zones touchées, comme l’île de La Réunion, favorisent la circulation du virus. Même des personnes ne présentant pas de symptômes peuvent être à l’origine d’une transmission.

Dès l’apparition des premiers cas, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a mis en place des actions de contrôle et de prévention autour des foyers identifiés. Ces interventions consistent notamment à limiter la prolifération des moustiques et à informer la population. Cependant, de nouveaux cas continuent d’apparaître depuis fin août, ce qui montre que le virus circule encore activement dans certaines communes et que le risque de propagation reste présent.

Les symptômes du chikungunya sont principalement une forte fièvre associée à des douleurs articulaires souvent intenses. D’autres signes peuvent accompagner la maladie, comme des maux de tête, une grande fatigue ou encore des éruptions cutanées. Toute personne présentant ces symptômes, en particulier si elle a séjourné dans une zone où le virus circule, doit consulter rapidement un professionnel de santé.

Afin de limiter la diffusion, plusieurs mesures sont essentielles. Les médecins sont invités à demander des examens biologiques permettant de confirmer l’infection, et à déclarer sans délai tout cas confirmé à l’ARS. Pour les patients malades, il est recommandé de réduire les déplacements et de respecter des précautions simples : porter des vêtements longs et amples, utiliser des répulsifs cutanés, installer des moustiquaires, recourir à des diffuseurs électriques et éviter la stagnation d’eau autour des habitations.

La lutte contre le moustique tigre est aussi une affaire collective. Chacun peut contribuer en supprimant les eaux stagnantes dans son jardin, sur son balcon ou autour de son domicile. Les petits contenants, comme les soucoupes de pots de fleurs, les gouttières ou les déchets abandonnés, sont des lieux privilégiés pour la reproduction des moustiques.

Depuis le 1er mai 2025, près de 1 000 cas importés de chikungunya ont été recensés en France, principalement en provenance de La Réunion. Ces arrivées massives expliquent en partie l’augmentation des transmissions locales. Au 2 septembre 2025, 301 cas autochtones (c’est-à-dire contractés sur le territoire français) ont été confirmés dans sept régions, dont certaines n’avaient jamais connu d’épisode local auparavant, comme le Grand Est, la Nouvelle-Aquitaine et la Bourgogne-Franche-Comté.

La situation reste sous surveillance étroite, et chacun est invité à appliquer les gestes de prévention pour éviter que le chikungunya ne se propage davantage dans l’Hexagone.