Workinpharma a lu pour vous : le rapport de l’académie nationale de Pharmacie sur « Les compléments alimentaires contenant des plantes ».
Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas tendre avec les plantes. L’Académie s’alarme des compléments alimentaires contenant du suc d’aloé, de la rhubarbe, du séné, de l’écorce de bourdaine ou de cascara qui ont tous un point commun :ils contiennent des principes actifs (hétérosides hydroxyanthracéniques) similaires à des médicaments classés comme laxatifs stimulants. Non seulement leur usage provoque une dépendance, mais ils peuvent créer des lésions définitives de la paroi interne de l’intestin. Au delà de cette remarque, c’est la frontière ténue entre médicament et complément alimentaire qui se pose. Or, ce dernier ne demande qu’une déclaration auprès de la DGCCRF pour être commercialisé quand un médicament nécessite une AMM.
Workinpharma tient à noter que ce marché représente près de 1,8 Mds€ en 2018, soit une progression de 6% par rapport à 2017.
Lire le rapport de l’Académie nationale de Pharmacie sur « Les compléments alimentaires contenant des plantes » : https://www.acadpharm.org/dos_public/Rapport_CAHH_21.01.2019_VF.pdf